Repères :

529 € : c’est la limite fixée pour les dons au profit d’organismes d’aide gratuite
aux personnes en difficulté, donnant droit à 75% de réduction d’impôt.
(Source : Ministère du budget – 2017)

“La charité véritable ne distribue pas des moissons toutes faites;
plutôt que distribuer 100 pommes, elle préfère planter un pommier.”
Mgr Jean Rodhain (Fondateur du Secours catholique)

Éditorial :

Donner, ça fait du bien, c’est prouvé !

Elizabeth Dunn, chercheur à la Harvard Business School, a cherché à savoir si les gens étaient plus ou moins heureux après avoir dépensé de l’argent, avec une variante importante : la dépense devait être faite pour soi-même ou pour les autres. Elle donna à un groupe d’étudiants canadiens entre 5 et 20 dollars avec l’obligation de les dépenser dans la journée. La moitié d’entre eux avait pour consigne de dépenser cette somme pour eux-mêmes tandis que l’autre moitié devait la dépenser pour une cause. En fin de journée, elle demanda aux étudiants de noter sur une échelle de 1 à 5 leur degré de satisfaction. Résultat : les étudiants « donateurs » ont donné un coefficient de bonheur nettement supérieur. L’expérience a été réalisée avec d’autres groupes et dans d’autres cadres, à chaque fois les donateurs se déclarés plus heureux que les consommateurs… Elizabeth DUNN a tiré la conclusion de ces expériences recoupées à des études réalisées un peu partout dans le monde, que le fait de donner contribue directement au bien être psychologique car il agit sur l’estime de soi, le sens de la vie et le sentiment d’avoir un impact sur les choses.

Ceci nous conforte donc dans notre volonté de valoriser le don sous toutes ses formes puisque il nous nourrit et nourrit la société… et donc, nous fait du bien !

Annick NOEL

L’association FDD, l’actu :

La Fête du Don approche à grands pas : sa structure en quartiers, son implantation à l’ESAT, les grandes lignes des temps forts du quartier de l’expression sont arrêtées; il nous faut désormais passer aux choses concrètes avec la recherche des bras et des éléments matériels qui seront nécessaires à la mise en place de la Fête le jour J. Aussi, avons-nous prévu une réunion le vendredi 8 septembre à 20h pour préciser clairement les besoins des différents quartiers, enregistrer les noms des bénévoles pour la préparation de la manifestation et aussi pour recueillir et répondre aux questions des associations et des participants. Nous avons besoin de bras et de toutes les bonnes volontés : tous les coups de main nous seront précieux !

Alors, rendez-vous vendredi 8 septembre à 20h à la maison pastorale de Colombey-les-Belles !

Zoom sur la Donnerie :

Forte de son succès, la Donnerie aura une place de choix dans la Fête du Don ; elle se doublera cette année d’un espace de don autour de la production locale : plantes, confitures, sirops… Chacun pourra y apporter sa production et bien sûr, goûter et emporter les préparations proposées… Ce stand sera animé par le CMR.

Zoom sur une association partenaire de la Fête du Don :

Elle se présente ainsi : « les cigaliers sont des investisseurs -citoyens pour le développement d’une économie locale; ils font du capital-risque et accompagnent l’entrepreneur sans prendre de décision à sa place ». Il s’agit de l’association des CIGALES. Cette association ou club, est accessible à tous et les décisions y sont prises sur la base d’un homme-une voix quelque soit le montant de sa participation financière. Ainsi des porteurs de projets sont soutenus dans la création de leur entreprise par des particuliers qui donnent du sens à leur épargne et sont sensibles aux valeurs de l’économie sociale et solidaire (primauté du social sur la recherche de profit). Dans notre secteur, la CIGALE se nomme SOLEOLE, elle est située à Choloy-Menillot.

Contact : p.varis@free.fr

Zoom sur une une initiative, une idée, une action autour du Don :

Et si l’on donnait sa voix ? Il est des personnes qui ne peuvent lire; on pense bien sûr aux aveugles, mais d’autres personnes sont dans l’incapacité de porter un ouvrage et d’en tourner les pages, personnes âgées, ou handicapées, d’autres sont privées de lecture comme les enfants atteints de dyslexie ou dyspraxie ; en fait, bien des personnes n’ont pas accès au plaisir de la lecture. Lire pour les autres est une forme de don ; on peut s’adresser à l’association des Donneurs de voix, mais on peut aussi tout simplement faire la lecture à des personnes de son secteur, un voisin isolé, un malade hospitalisé… Il n’est pas nécessaire d’entrer dans une structure pour donner sa voix, et surtout partager le plaisir d’échanger autour d’un texte d’un grand auteur, d’un polar, d’un roman de gare, d’une biographie, et même d’un roman d’amour…